Architecture partagée
L’architecture n’est pas une discipline autonome. Elle est agrégative des regards sur le monde, qui s’est extrêmement complexifié. En cela, AIA Life Designers défend une culture de l’intelligence collective et collaborative. Transversale, notre approche du projet repose sur une démultiplication des compétences et sur la pluridisciplinarité.
Hors de tout culte de l’égo, nos architectes, ingénieurs, économistes, urbanistes, paysagistes, conducteurs de travaux travaillent ensemble, suivant une pédagogie ouverte, interactive et foisonnante. Tous défendent une idée de l’architecture partagée que ces neuf marqueurs introduisent :
Contexte
Tout projet est un acte de transformation de l’existant, toute architecture est une mise en situation. La nature et la spécificité du dialogue avec le site sont déterminantes pour l’intensité des relations que le bâtiment établira avec son environnement et ses usagers. Cet enrichissement mutuel contribue à la fabrication d’un contexte nouveau.
Résilience
L’architecture dépasse la vie humaine. Au-delà de l’usage, elle doit contenir un potentiel de réversibilité et intégrer les scénarii de la transition énergétique. Cela revient à prioriser la force et la permanence de sa structure, tout comme ses fondamentaux, la lumière, l’air et la spatialité.
Invitation
La continuité entre la ville et l’architecture se traduit par des dispositifs d’invitation et de relation au sein même du bâtiment : rapports d’échelle entre l’intérieur et l’extérieur, de facilité et de porosité, lien au sol et à la topographie, gradation de seuils, qualité de repérage… La valeur de l’invitation est révélatrice de l’attention portée à celui qui va entrer dans les lieux et y prendre position.
Parcours
L’architecture se vit de l’intérieur. C’est une expérience du vide, de la transparence et de la spatialité. S’interroger sur le parcours d’un individu dans un espace physique revient à tenir compte du mouvement vécu et perçu : une quête de scénographie et de scénarisation des actions, des usages et des déplacements. Ce champ d’invention permet de sublimer les contraintes de fonctionnalités.
Habiter
Au-delà du programme, tout espace doit être pensé pour être habité. Habiter renvoie à l’idée de confort, de plaisir et de générosité. L’architecture doit ainsi s’adresser aux manières de vivre, de transformer, de s’approprier et permettre le plus de formes d’occupations possibles. Par ses déplacements, ses actions, ses humeurs, l’habitant pose des questions spatiales fondamentales. Il prolonge l’histoire de l’architecture de manière passionnante.
Imaginaire
Tout projet doit être capable de susciter un imaginaire commun et d’entraîner un collectif. L’architecture permet de toucher cette aspiration délicate. La coproduction et la coparticipation des usagers et maîtres d’ouvrage au projet constituent des manières profondes de partager et d’ancrer cet imaginaire.
Pensée constructive
La production matérielle d’un ouvrage touche sa pérennité, sa mutabilité, son économie de matières et de moyens afin d’offrir le plus de liberté possible à l’usager sur un temps long. Au-delà de l’idée de forme ou d’image, ce mode d’élaboration se construit de l’intérieur. Il doit y avoir une adéquation, une relation directe entre la pensée constructive et l’habiter.
Nature
La nature est une alliée indéfectible de l’architecture. La place du paysage, du végétal, doit être imaginée en même temps que le projet et non a posteriori comme un acte de verdissement. Cette double pensée doit trouver toute sa puissance dans les systèmes de relations et d’échanges entre architecture et nature pour donner une chance à la biodiversité de continuer d’exister, aux sols de se régénérer, à l’environnement de se développer.
Innovation
L’homme est au centre de toute invention. Au regard des cinq grandes transitions qui caractérisent la ville durable – humaniste, environnementale, énergétique, digitale et économique –, nous abordons l’innovation à différents degrés : technique, constructive, méthodologique et sociale. En effet, nous envisageons toute invention d’abord au regard des usages, des envies et de la valeur ajoutée qu’elle représente pour l’homme dans son quotidien et sa pratique de l’espace.