Grand Hôtel-Dieu, Lyon

Crédit photographe : Sergio Grazia

Axonométrie

Crédit photographe : Sergio Grazia

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Plan masse
Maîtrise d’ouvrage
Eiffage Immobilier associé à GenerimMaîtrise d’œuvre
Architecte mandataire : AIA Architectes, Albert Constantin et Claire Bertrand
Architecte en chef des Monuments historiques : RL&A, Didier Repellin
BET structure monument historique et verrière : AIA Ingénierie
BET structure bâtiments neufs : Betrec
BET façades neuves : Arcora
Fluides : TEM Partners
Paysagiste : AIA TerritoiresProgramme
Commerces de moyennes surfaces, boutiques et restaurants : 17 100 m²
Hôtel 5 étoiles Intercontinental Resort de 138 chambres : 13 500 m²
Bureaux : 13 600 m² (neufs : 6 600 m², dans bâtiments anciens : 7 000 m²
Centre de conventions : 2 900 m²
Cité de la gastronomie : 3 600 m²
11 logements : 800 m²
Surface des espaces extérieurs : 8 000 m²Surface(s)
51 500 m² (40 000 m² de bâtiments réhabilités et reconvertis + 11 500 m² de constructions neuves)Coût
180 M€ HTCalendrier
Concours : 2010
Livraison 1ère tranche : novembre 2017
Ouverture au public : 26 avril 2018
Livraison totale : 2019Distinctions
Prix spécial du Grand Jury des Trophées du Cadre de Vie – Festival Fimbacte 2018
Grand Prix Régional pour les Pyramides d’argent 2017
Trophée Or de la « meilleure opération immobilière » dans le cadre du SIATI 2016.
Prix spécial du jury aux Grands prix du SIMI 2018Nouveau cœur de l’hypercentre lyonnais, l’Hôtel-Dieu revient à la ville après huit siècles de fonctionnement et sa fermeture en 2010 pour inadéquation avec les exigences hospitalières d’aujourd’hui. Envisagée dans une logique de continuité et d’interaction avec l’histoire, sa reconversion s’est appuyée sur la capacité intrinsèque de ce patrimoine méconnu. Les architectes ont pris le parti de comprendre son potentiel pour imaginer son nouveau programme, et non d’assujettir l’existant à un nouvel usage. Empirique et agile, cette attitude relève d’une approche anatomique du lieu et pose ainsi les conditions d’un prolongement pertinent par la création de « greffes intelligentes » qui caractérisent le mode d’évolution de l’Hôtel-Dieu depuis le XIIe siècle. Cette requalification permet aujourd’hui de découvrir un ensemble urbain historique d’une puissance inédite et dont les qualités avaient disparu derrière les interventions successives des cinquante dernières années pour son adaptation forcée à la médecine moderne. Les espaces de commerce, de bureaux et les cours intérieures aménagés en 2018 offrent l’occasion d’une première rencontre avec ce monolithe poreux, aujourd’hui ouvert, mixte et multiple.
Entrer en conversation avec l’histoire revient à connaître et interpréter les grandes périodes de conception qui ont marqué ce patrimoine bâti, caractérisé par trois ensembles architecturaux majeurs datés des XVII, XVIII et XIXe siècles. En binôme avec Didier Repellin, architecte en chef des Monuments historiques, les architectes Albert Constantin et Claire Bertrand (AIA Life Designers) ont mené un travail de recherche très étendu à partir de documents historiques, gravures, photographies et récits. Ils sont ainsi remontés aux intentions des architectes emblématiques de l’Hôtel-Dieu – Jean et Ferdinand Delamonce, Antoine Picquet et César Laure, Jacques-Germain Soufflot, Paul Pascalon et Jean-Gabriel Mortamet – afin d’inscrire leur action et leur projet contemporain dans une dynamique commune.
Le Grand Hôtel-Dieu s’adresse aujourd’hui à la ville avec ses longues galeries et ses 8 points d’entrée, dont 7 sont dédiées au public, alors qu’un accès unique jusqu’ici le desservait. Ses cours et jardins – jusqu’à présent envahis par les voitures – lui ont été restitués, aménagés en lieu de détente et plantations d’apothicaires, selon la grande tradition des botanistes lyonnais. Ils sont autant d’espaces publics appropriables et protégés, offrant de nouvelles manières de traverser la ville. Le Grand Hôtel-Dieu, dont l’ensemble du site est classé Monument historique depuis 2010, agit en effet tel un filtre urbain entre le grand paysage du Rhône et le tissu resserré de la presqu’île. Par ses alternances d’espaces intérieurs et extérieurs, ses enchaînements de salles en plein air, ses trois dômes historiques, ses arcades et multiples entrées, il est le vecteur d’une toute nouvelle urbanité : une urbanité intérieure générée par l’architecture et vouée à échanger avec la ville.
Un nouveau programme autour des 3 dômes historiques :
- le Grand Dôme de Soufflot transformé en hôtel ;
- le Dôme des Quatres Rangs devient la Cité internationale de la gastronomie ;
- le Dôme Pascalon accueille bureaux et commerces.